A la station du temps qui passe
Elle regarde défiler le train de la vie
Lâchée par ses rêves et ses envies
Sur ce quai, elle se sent bien triste
Et le monde lui semble si égoïste
À la station du temps présent
Les heures sont en suspens
Les horloges se sont arrêtées
Les aiguilles se sont figées
Avec ses valises, ses bagages
Son mari et amant l’a quitté
Parti pour un dernier voyage
La voici perdue, abandonnée
À la station du temps présent
Les heures sont en suspens
Les horloges se sont arrêtées
Les aiguilles se sont figées
En elle, ni haine, ni colère
Maintenant, la vie l’indiffère
Son unique vœu, le rejoindre
Elle le crie à qui veut l’entendre
À la station du temps présent
Les heures sont en suspens
Les horloges se sont arrêtées
Les aiguilles se sont figées
Mais personne ne l’écoute
Vivre seule, ça ! Elle redoute
Il lui reste un dernier train
Un terminus pour son destin
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Et je sais bien, au fond, quand tout au bout du temps, tu me tiendras la main et fermeras mes yeux, je te dirai « demain ».
Et j’y ai cru si fort qu’alors tu me croiras, mon amour.
Merci Dany ,la route est si longue.
Des mots très émouvants, merci Henri
L’espoir nous aide à y croire dur comme fer, et à ne jamais baisser les bras.
L’espoir nous aide à s’accrocher à la vie, peu importe les difficultés qu’on surmonte.
Une vie sans espoir est une vie triste et monotone.
S’accrocher à ce mot avec force y croire et ne jamais désespérer, bien que parfois cela soit compliqué, merci Josette !
Salut Dany, Je découvre ton blog à l’instant, De jolis textes, il y en a tant et tant, Tristes ou romantiques, simplement beaux, Souvent ils me tirent une petite goutte d’eau, Ceux, acérés, aiguisés comme une lame, Ceux, où tu entrouvres un peu ton âme, Particulièrement lorsque tu évoques Djibouti, Je te revois encore avec Patrick à Gy, Alors que tu rentres de tes dix-huit mois, En parler des sanglots dans la voix. Ces mots pour te dire ici, Un simple et amical merci, A l’occasion, comme on dit « en passant », Embrasse de ma part ta jolie petite maman.
Un bien sympathique petit mot qui ravive beaucoup de souvenirs, grand merci à toi Philippe et au plaisir de te voir.
C’est triste,et pourtant .
Un chemin,une lumière, un sourire,une envie,un amour..
» Elle sera à mon dernier jour, ma dernière compagne. » G.Moustaki – Ma solitude
Surtout ne plus rien dire
Laisser le jour partir
T’imaginer ailleurs
En bulle de musique
M’endormir dans ton ciel
M’enrouler dans ton rêve
Merci poète .
Merci pour cette fidélité à me suivre et ces mots, Jean .