Le petit clown
Dans le grand cirque de la vie
Le clown a perdu toute envie
Son bonheur, son sourire
Plus jamais il ne fera rire
Sa jongleuse de mots, sa belle artiste
À définitivement quitté la grande piste
Le laissant seul face à la foule
De ses yeux des larmes coulent
Même s’il continue de faire semblant
L’auguste ne fera plus illusion longtemps
Derrière son nez rouge et son maquillage
Son cœur s’embourbe dans un marécage
Le petit clown se sent si malheureux
La piste était bien plus belle à deux
Alors, plein de tristesse et de désespoir
Il a rangé pour toujours ses accessoires
Le grand cirque de la vie
De nouveau est reparti
Rien ne l’arrête et ne le freine
Ni les malheurs, ni les peines
Ainsi va la vie !
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Un poème très fort et écrit de manière sensible mais sans pathos. Car, qui est le clown ? Un peu moi, un peu vous. Un peu chacun de nous…
Merci pour cette très belle poésie .
Nous sommes tous un peu ce clown, l’auguste ou le clown blanc, mais derrière le masque qui a-t-il, qui est-il ? Merci Carole.
Le clown si gai,si drôle
Si triste en fait.
Merci de ce touchant partage.
Parfois les choses ne sont que faux semblants, une gaieté apparente peut masquer une tristesse infinie, merci Martine.
Félicitations Dany, toujours autant l’inspiration.
Grand merci à toi François.
Qu’il est beau ce texte plein de sensibilité et si touchant .
Je me suis toujours imaginé que derrière les clowns se cachaient des gens d’une tristesse infinie avec le cœur brisé.
C’est une manière de faire face à leur souffrance en faisant rire les autres, merci Alain
Et l’On trouve si beau ce Texte ..
Et l’On a tant Peine pour ce Clown ..
Morale touchante : même quand Cœur ressent Tristesse, Souffrance, le Lendemain, tout doit reprendre : la Vie poursuit son Chemin .. et nous y entraîne ..
Merci pour ce Texte ..
un petit Nez Rouge pour Sourire ? !
En effet Cléa, demain est un autre jour, la vie et le spectacle continuent, et merci pour le petit nez rouge
Toujours ce rythme vivant, comme dans un tableau, dont on verrait toutes les fines touches.
Merci Dany
Grand merci Suzon, mais le tableau n’est peut-être pas si beau que ça, il se cache derrière ces fines touches.
J’ai la souffrance propre
Le désespoir poli
Quand j’ai les mains qui saignent
Je les mets dans mes poches
Et si tout est perdu
Je le fais en pirouettes
Le clown est fatigué
Il sait qu’on le regarde
Mais ceux qui ont payé
Ont le droit au spectacle
Merci Cher Dany .
Et le petit clown a de grandes poches, aussi grandes que son sourire et pourtant c’est là que se cache toute sa souffrance. Mais le spectacle doit continuer merci Henri.
C’est un clown
Au visage blême
Aux rides encombrées
De farine qui vient
Et fait semblant
Certains soirs, sa vie faisait
Trop de bruit, il aurait voulu entendre
D’autres lèvres prononçant
En silence et en vain
Les batailles déjà perdues.
Merci poète .
Le sourire du clown est factice, cachant sous son masque ses désillusions, malgré les rires des enfants, merci Jean
Le Clown blanc et l’Auguste, ne m’ont jamais fait rire .
L’Auguste maladroit, naïf, triste, et le clown blanc autoritaire qui sait tout…
Votre petit clown et vos mots sont remplis d’émotions.
Merci Dany.
Le petit clown vous remercie de tout coeur Nanie. Personnellement, j’avais un faible pour l’Auguste, tout particulièrement les Bario.
Qu’importent les bravos, ils ne remplacent pas
Les gestes ni les mots que tu avais pour moi
Ce soir, le clown a peur d’être tout seul, il pleure
Ce soir, il redevient un homme et son destin
Ce soir, il est humain
Ce soir, devant vous il a peur
Bruno Pelletier
Merci Dany, c’est très beau.
Très beaux mots de Bruno Pelletier, merci de les citer ici Rose. Quand le clown tombe le masque, loin de la foule, il s’abandonne à sa tristesse.