Les réfugiés
Ils sont venus d’ailleurs
Vers un monde meilleur
Sur un navire fantôme, dérivant
Avec hommes, femmes et enfants
À jamais bannis de leur terre
Fuyant la guerre et la misère
Poussés par un vent de détresse
Sur les côtes de France
Abandonnés sur une grève
Par des marchands de rêves
Avec pour seule richesse
Leur désespoir et leur tristesse
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Un texte fort devant cet horrible massacre de l’homme par l’homme, devant ce manque de respect flagrant, comment un homme peut-il en traiter un autre de cette façon, sans considération, l’emprisonnant, le séparant des siens.
l’Histoire de l’humanité est cousue de ce fil de fer qui égorge les plus faibles. IL serait si simple d’ouvrir les bras et d’accueillir, d’aimer et d’offrir un toit, une vie meilleure a ces gens qui ne rêvent que de liberté et de paix. Merci Dagi
Merci à vous, Carole, pour ce commentaire criant de vérité !
Comme un cri de révolte contre vents et marées
À tous ces mécréants qui gouvernent le monde
Qui ne font que s’asseoir autour d’une table ronde !
Y a plus de roi Arthur, plus aucun chevalier !
Ce qui les intéresse, c’est de compter leur Blé
Malheureusement Henri, où sont les Lancelot, Perceval, Gauvain et autres valeureux chevaliers, le monde d’aujourd’hui est d’un cynisme !
Un texte de 2005 , d’une actualité brûlante qui ne pouvait pas à l’époque laisser indifférent, qui ne devrait pas à la nôtre laisser indifférent. Mais quand on entend les discours actuels, issus du populisme le plus gras et le plus opportuniste, on peut se demander s’il reste encore une once d’humanisme, d’humanité chez certains de ces gens qui nous dirigent , tous pays confondus . Ce dessin si beau , magnifiquement triste , porteur d’espoir ..
Ce monde me semble bien corrompu et ce commentaire très pertinent, merci Thomas.
Nous n’avons pas vu les liasses de billets comme on achète un rêve, comme on s’arrache d’un drame.
Nous ne les avons pas vus s’entasser dans l’urine, le mazout et la gerbe en fond de cale, les enfants ballottés, les mères terrifiées, les pères enfermés dans leur rôle de père qui cherchaient l’air pour le donner.
Nous ne les avons pas vus arriver. La mer les a gardés.
Des mots déchirants Marc, mais tellement réels!
Nous sommes Humains , il n’y a pas des misères , il y a la misère, là où souffre un enfant , là où un être vivant souffre , je ne suis jamais indifférent et nous entendons toujours crier plus jamais ça , et pourtant toujours la même Haine et la même indifférence ….
Sans doute la peur de l’autre, ce qui est inexcusable et intolérable, merci Jean .
Terrible et pourtant. Que de larmes et de désespoir pour atteindre une terre promise qui vous rejette …
Très beau poème .. Il me fait penser au poème , les conquérants de José-Maria de Heredia , en beaucoup plus triste .. Hélas ! Merci . Serge