La prière du soldat
Sur cette terre aride
Sous un soleil torride
Ses yeux ont pleuré
Son cœur a saigné
Sur la tombe d’un frère
Il a mis genou à terre
L’arme au pied
Il a prié
Dieu n’a pas écouté
Il l’a juste ignoré
Il n’était pas là
Pour le petit soldat

« Donnez-moi, mon Dieu, ce qu’il vous reste, Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas,. Mais donnez-moi aussi le courage, Et la force et la Foi. » (La prière du para)
La Prière du Légionnaire « Seigneur, je voudrais être de ceux qui risquent leur vie »
La chanson du marsouin
« Il dort maintenant
Sous le sable mouvant
Loin de sa mère
Qui ne viendra pas
Sur la tombe de son gars
Dire une prière.
Une croix de bois
Seule indique l’endroit. »







Vos mots sont simples, dépouillés, mais ils portent la douleur d’un homme seul face à la mort.
La tristesse vient du silence, celui de Dieu, celui du désert, celui du cœur.
Des mots lourds de tristesse, une image qui est certainement gravée pour toujours dans un coin de votre tête.
Merci Cher Dany
Merci Henri, une pensée pour ces soldats tombés au combat parfois loin de chez eux, engagés ou appelés
Dans ces vers la sécheresse du vent chaud, le goût du sel des larmes, et ce vide immense que laisse un frère tombé.
Merci Dany
Si le vent chaud du désert sèche les larmes, il ne balaye en rien la tristesse d’un frère disparu, merci pour ces mots Rose.
On reste là, avec lui, sur la terre nue, entre la poussière, et le ciel, et quelque part, dans la tristesse, il y a encore un peu de lumière .
Dieu ne peut pas l’abandonner, l’espérance jeune-homme, y croire.
C’est la fin que j’aurai aimé donner.
L’espoir fait vivre, cela, sans doute, nous donne t-il la force d’avancer, merci Marcel.
Le soleil brûle, mais c’est le cœur qui saigne.
La foi vacille, non par révolte, mais par fatigue.
Celle de trop espérer, il prie encore, même sans réponse.
Peut-être que Dieu n’a pas parlé, n’a pas écouté, mais votre poème, lui, devient prière.
Merci poète, je suis très touché, certaines cicatrices, jamais ne se ferment.
Il y a des cicatrices qui restent béantes, des images qui nous hantent et des prières sans réponses. Merci Jean.
On entend le sable craquer sous les genoux du soldat.
Le silence du ciel pèse plus lourd que le fusil.
Alors le petit soldat se relève, non pas consolé, mais vivant.
Quelle tristesse la guerre, merci Dany.
Venu du sud, le souffle brûlant du khamsin recouvrira de sable, pour l’éternité, cette tombe perdue au milieu de nulle part. Merci Nanie.
Il prie, mais le ciel reste muet, la guerre a tout pris pour ce petit soldat…
La foi ne protège pas de la douleur, elle aide à accepter la souffrance
À croire que le meilleur peut encore arriver …
Tes mots sont profondément chargés d’émotions …
Merci Dany
« Plutôt que croire et prier, il vaut mieux savoir et agir » (Roger Orlu) et il n’a pas tort, merci Flo.