Abd el-Haï ( l’esclave du vivant)
On dit, qu’au large d‘al oueb
Dans la passe du Bab el- mandeb
Vogue parmi les récifs
Solitaire, un frêle esquif
Un boutre fantôme
A son bord, ni âme, ni homme
Mais cachée en fond de cale
Une marchandise peu banale
L’on dit aussi que de l’au-delà
Sur lui veille son nacouda
Tandis que souffle le khamsin
Des côtes, résonnent en sourdines
Les voix des marins somalis
Chantant la légende d’Henry.
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La petite histoire
Gosse, je suivais avec assiduité cette série mythique, les secrets de la mer rouge. Henry de Monfreid était un personnage qui me fascinait. Je ne me doutais pas que quelques années plus tard, j’y serai à mon tour. A cette époque, 1977, 1978, un de ses anciens hommes était encore de ce monde. Depuis, j’ai lu une bonne partie de ces livres, où je retrouve avec plaisir, les parfums et les lieux de ce pays.
Il faut croire Henry de Monfreid lorsqu’il dit » L’aventure, j’ai toujours cherché à l’éviter ».
Et pourtant, qu’elle n’a pas été sa vie , avec toujours un seul but , être libre..
Gosse je rêvais devant les secrets de la mer rouge, depuis j’ai lu une bonne partie de ses livres. Merci Marc.