L’automne
De cette terre enfin mise à nue
S’évapore telle une âme perdue
Qu’un petit vent frais d’automne
Disperse de par la campagne
Une brume légère et ouatée
Mélangée au parfum acidulé
D’une terre, enfin mise en repos
Seul, les cris rauques des corbeaux
Se gavant d’un repas savoureux
Au plus profond de ces sillons
Que trace un vieux percheron
Heureux, malgré l’habitude
Perturbent cette douce plénitude
Dans le ciel, des nuages capricieux
Poussés par un petit air malicieux
Comme une bande d’enfants
Se chamaillent joyeusement

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