La mort du grand cerf

Le grand cerf est aux abois
Il court à travers les bois
Depuis le matin, sans cesse
Les chiens suivent sa trace

Il se sent las, il s’épuise
Ses forces s’amenuisent
Son brame s’est éteint
Bientôt ce sera la fin

Toutes dents dehors, la meute se rapproche
Suivi de près par des cavaliers fantoches
Hommes de peu de valeur , assoiffés de sang
A la poursuite d’un roi, indignes de son rang

Sans aucun doute , pour lui, l’ultime voyage
Le seigneur de la forêt fait face avec courage
Voila que sonne l’hallali et la fin d’un règne
Les arbres, les fleurs ont le cœur qui saigne

Ainsi est mort le grand cerf !

Le petit mot

Pour info, je suis né aux culs des vaches au coeur de la Comté, où naissent les lacs, les rivières, les bois et les montagnes. La nature , je connais. Je ne suis pas un bobo écologiste qui veut apprendre aux oiseaux à chanter et qui ne supporte pas le chant du coq au petit matin. Je ne suis encore moins un anti chasse. Mais cette façon de procéder me dérange un peu. Pour moi la chasse c’est partir au petit matin avec son chien et son fusil et revenir parfois bredouille mais heureux de cette promenade.

Afin de rester objectif , voir ici un lien sur la venerie ainsi qu’un autre sur l’interdiction de la chasse à courre