Petite mère
Seule, derrière ta fenêtre
Tu regardes passer les ombres
La lumière doucement t’abandonne
Le temps, interminable, s’égraine
Ta solitude pour unique compagne
Tu en veux au sort qui s’acharne…
Seule, derrière ta fenêtre
Tu regardes passer les ombres
La lumière doucement t’abandonne
Le temps, interminable, s’égraine
Ta solitude pour unique compagne
Tu en veux au sort qui s’acharne…
Ils sont là, nos vieux,
Aux sourires malicieux
Aux visages fripés
Et aux mains usées
Assis à l’ombre des platanes
Avec des souvenirs qui planent.
Tout en tapant le carton…