La dictée

D’une voix grave et rythmée
Le maitre énonce la dictée
Les élèves, la langue tirée
S’appliquent avec assiduité
Penchés sur leurs petits cahiers
Le coude sur un buvard tacheté
D’une plume mal assurée
Alignent avec difficulté
Le plus souvent raturés
Des mots mal orthographiés
Où une gomme trop pressée
Laisse une page transpercée

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À cette époque, comme supprimée des mémoires, tout le monde était un « plumitif », ce qui est devenu un qualificatif… qui n’a d’ailleurs plus cours !
On pouvait raturer, faire « des pâtés »…Les traces de l’écriture restaient – contrairement aux claviers des ordis – sur les doigts 🙂

C’est aujourd’hui la rentrée pour les élèves de France et de Navarre.
Attention, les choses sérieuses commencent.
La dictée, les mathématiques, l’histoire, la géographie.
Comme j’aimais les grands tableaux accrochés aux murs, la carte de France, le corps humain, les fruits, tout une époque.
Merci Dany.

L’écolier terrifié derrière son pupitre essayant tant bien que mal de comprendre un texte insipide.
Le tract , la peur au ventre .
Ouf ! Point final.
Merci Poète.

Ah l’orthographe, une séance de torture pour nombre d’entre nous.
Parfois un art pour les anciens, amoureux de la langue de Molière.
Les fameux buvards publicitaires, j’en faisais la collection, souvenirs d’un autre temps.
Grâce à vous aujourd’hui j’ai dix ans.
Merci Cher Dany.

Bravo ..

J’Aime .. et que de Souvenirs cela rappelle ..

Sieur Buvard, Dame Encre Violette, les petits Tas encrés qui nous valaient le Recommencé ..

Mais la Dictée était Instant Bonheur ( pour ma Part ) ( d’ailleurs, j’aime participer chaque An, à Celle qui passe en T.V .. ) ..
Merci de nous replonger dans cette Ere magique de notre Enfance ..

J’aimais beaucoup l’odeur de l’encre violette
C’était le maître qui remplissait les encriers en circulant avec une bouteille à entonnoir.
C’était lui qui fabriquait l’encre pour toute sa classe avec de la poudre et de l’eau .
Merci Dany, de beaux souvenirs .

Du buvard au bon point, les pupitres en chêne, les blouses grises, les plumes Henry, les crayons d’ardoise, les cartes murales .
La bonne odeur de cire
Et surtout les coups de règle sur les doigts .
Merci Dany , mes doigts s’en souviennent .

Les fameuses dictées à la plume Sergent-Major, les pleins et les déliés , les gros pâtés d’encre noir , c’est loin tout ça, quelle belle écriture nous avions.
Merci Dany, joli rappel.

Par ce titre, comment ne pas penser à Bernard Pivot, il aimait notre langue et il avait réussi le tour de force de la faire aimer aux autres.
La fameuse dictée réunissait petits et grands
Joliment écrit Dany…

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