L’italien
Il ne ressemblait à rien
Sous son vieux galurin
On l’appelait l’Italien
Il se disait sicilien
Et c’est avec son chien
Qu’il partageait son quotidien
Quelques bouts de pain
Parfois un pichet de vin
Mais les gens l’aimaient bien
Oh ! Il n’était pas très malin
Mais avait le cœur sur la main
Devant cet avenir incertain
Lui qui semblait si serein
Décida un jour d’y mettre fin
Me laissant ainsi son chien
Et juste un vieux galurin
Qui ne ressemble à rien
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