Le vieux fusil
Il était là, comme une évidence
Fièrement accroché à sa potence
Toutes ces années de somnolence
N’ont pas entaché sa patience
Le métal patiné, la crosse usagée
Une cartouchière au cuir craquelé
La bretelle légèrement fatiguée
Lui donne une certaine gravité
Certains le voient au rebut
Pour moi, ce sera un refus
Il était déjà là le vieux fusil
Alors bien sûr, il restera ici
Arme redoutable .. mais Objet qui laisse des Souvenirs plus ou moins bons ..
Les Odeurs quand il était nettoyé, astiqué pour la Chasse ..
L’Odeur d’après le Coup porté, la Cartouche qui sautait ..
La Position : droite à son Mur, accroché ou cassé à l’Epaule ou à Bout de Bras ..
Mon Enfance connut Chasseurs ..Et ce texte m’y replonge ..
🙂
Ici, il est question du vieux fusil de mon grand père, puis de mon père. Il m’a toujours fasciné, merci Lys.
Une petite visite s’impose : https://poesiemotions.blog4ever.com/
Non Loin d’un vieux fusil rouillé qu’un clou supporte , je regarde le fusil tant aimé de mon grand-père.
Il est interdit d’y toucher, encore maintenant, mes yeux le cherchent.
Souvenir d’une enfance lointaine .
Merci poète.
C’est exactement mon cas Jean, c’est le fusil de mon grand père puis mon de père . Merci .
Un très beau message de paix.
Merci Dany pour ce très beau poème.
Grand merci François.
Je sens votre émotion, souvenir d’un papa ou grand-papa .
Admiration d’un petit garçon, chut !
Laissons le au repos , il garde ses secrets.
C’est cela Nanie, souvenir d’autrefois, merci de cette visite.
Le vieux fusil, l’horreur de la guerre, une époque pas si lointaine .
Tel le dormeur du val, Rimbaud découvrant à 16 ans l’effroyable conflit Franco Prussien.
Il dort dans le soleil,la main sur la poitrine
Tranquille, Il a deux trous rouges au côté droit.
Merci Dany pour cet instant d’émotion.
Merci Marc, aujourd’hui le dormeur somnole tranquille, pourtant le bruit des armes n’a jamais été aussi proche.
Si seulement votre vieux fusil pouvait nous raconter , sa vie , la vie .
Des visages souriants, le regard sans peur et les yeux étincelants.
Des soldats qui défilent au milieu de la population, le pas léger et la tête haute.
La Marseillaise résonne, les verres s’entrechoquent et les fleurs sont jetées par centaines.
Depuis cent ans, le départ pour la guerre de 1914 est perçu comme une grande fête.
Une expression est même restée dans notre vocabulaire pour désigner ce bel élan populaire .
Ils sont partis « La fleur au fusil ».
Merci Cher Dany .
Sans doute nous dirait il, qu’il préférerait rester au clou , plutôt que de faire parler la poudre, merci Henri.
Comment ne pas penser au film « Le vieux fusil » avec l’inoubliable Philippe Noiret et la sublime Romy Schneider.
C’est un très bel écrit.
Un très beau film, si émouvant, merci Flo.